Ça évolue du coté de la législation en termes de volumes sonores dans les lieux musicaux (notamment les concerts). Bizarrement, ça va pas dans le sens de ceux qui aiment que la musique tabasse et qu’elle vous prenne aux tripes…

Voici quelques éléments:

– Le plein air jusqu’ici faisait ce qu’il voulait, aujourd’hui il sera soumis aux même règles que les lieux fermés.

– L’affichage et l’enregistrement des niveaux sonores devient obligatoire (sauf pour les salles < 300 places)

– Les lieux doivent instaurer une “zone de repos” (sauf pour les salles < 300 places)

– Tous auront l’obligation de mettre à disposition des bouchons ou autres protections et des messages ou documents de prévention

– Il faudra dorénavant prendre en compte des basses fréquences dans les mesures (finit les caissons de basses au taqué pour garder des sensations physique malgré la baisse du son)

Reste à négocier:

– Baisse du volume sonore, le Conseil National du Bruit (CNB) veut 100 dBA, les acteurs des musiques représentés par Agi-Son se battent pour 102 dBA

– Le CNB veut que la mesure puisse se faire en tout point accessible au public, Agi-Son défend que le public est assez intelligent pour pas coller son oreille à l’enceinte et que les mesures puissent être faite à la console. De plus je défi n’importe quel batteur de punk rock entouré par un ampli basse et deux guitaristes de frapper en concert sur sa caisse claire à moins de 105 dB.

Cette loi aura comme en 1998 un effet de censure sur certains styles musicaux dans lesquels la recherche sonore et l’amplification sont au cœur du mode de création.

La bataille continu donc, vous trouverez plus de détails dans le communique d’agi-son dont la Fédération Hiero et le relai pour l’ex-Limousin.