Frais de sécurité à la charge des organisateurs : une annulation partielle qui ne convainc pas
Le conseil d’État a prononcé le 31 décembre un arrêt qui formule l’annulation partielle de la Circulaire Collomb sur les frais de sûreté des événements qui met depuis mai 2018 les professionnels du spectacle vivant vent debout. On se souvient qu’en novembre 2018, le SMA, le Prodiss et l’Unimev (Union française des métiers de l’événement) avaient déposé un recours devant ce même Conseil d’État demandant la suppression totale de cette circulaire.
L’amendement du Conseil d’État concerne en fait le versement d’un acompte variant entre 60 et 80% de la facture en amont de l’événement, et le paiement de la facture totale dans le mois qui suit l’événement, et précise l’obligation de signer une convention avec l’organisateur en amont de l’événement ; mais ne remet aucunement en question l’esprit même de la circulaire qui fait peser l’intégralité de l’intervention des forces de police et de gendarmerie en lien avec l’événement sur les épaules de l’organisateur, mettant en péril certains événements.
En toute logique les réactions des professionnels à cette annonce sont pour le moins mitigées. À lire notamment, le communiqué commun du SMA et du Prodiss ou celui de l’UNIMEV en date du 3 janvier.